Juste à l’endroit où la Veuvre se jette dans l’étang de Chevré il y a un petit pont de bois.
Le brouillard change complètement l’allure de ce lieu pour le rendre mystérieux. On pourrait même imaginer que ce pont deviendrait alors un passage dans l’espace-temps… Il n’est pas interdit de rêver, du rêve au conte il n’y a qu’un pas qui ramène à l’enfance…
Ce matin le brouillard était au rendez vous. La Veuvre alimente l’étang de Chevré et ressort sous le nom de… Chevré. Drôle d’idée de changer de nom parce qu’on traverse un étang. Bon c’était du côté de la Veuvre et je pataugeais dans la boue depuis un petit moment, me régalant de cette ambiance de brume, lorsque, soudain….
28 Décembre dernier, visite de l’exposition » Lascaux » quai Bacalan à Bordeaux.
Lorsque nous ressortons nous découvrons la pleine lune au dessus du nouveau pont levant qui franchit la Garonne entre les quartiers Bacalan et Bastide. Ce pont sera bientôt inauguré sous le nom de Jacques-Chaban-Delmas (après de nombreuses polémiques sur le nom).
20 000 ans séparent Lascaux de ce pont !
J’ai encore été en admiration devant le talent des hommes de cette époque.
Le rideau se lève à peine, qu’y a t-il derrière ?
L’excitation des possibles est là.
Tout est permis, choisissons…
Je te souhaite de doux choix,
Je te souhaite de bons choix.
Le rideau se lève sur 2013.
Bonne année à toi
Noël arrive,
Je vous souhaite d’avoir un peu de temps pour vous ressourcer, pour rencontrer vos proches, famille et amis.
« ma photo de la semaine » va se mettre en vacances, je vous retrouve en 2013.
Voici, ci-dessous une phrase lue récemment dans « l’équation africaine » de Yasmina Khadra, c’était vers la fin du roman, une note d’espoir après un récit plutôt dur, pour ne pas dire plus.
Joyeux Noël à tous
Yasmina Khadra : « Là où l’amour sème, on récolte sans compter car tout redevient possible lorsque le cœur et la raison fusionnent. »
L’été encore offrait ses fruits
C’était hier dans un grand bruit
d’enfer les machines sont venues
Las, mon champ de maïs est nu
Comme pour achever l’automne
Ce grand déferlement qui sonne
Pour sûr de l’hiver la venue
Las mon champ de maïs est nu
Merci d’avoir répondu si nombreux au petit sondage sur le noir et blanc et la couleur pour la photo de la semaine précédente. ça donne: 7 pour la couleur, 6 pour le N&B et un nul.
Il va falloir faire un référendum pour savoir si on re-vote !
Perso j’étais partagé mais j’ai voté pour le N&B qui aurait pu aussi être traité différemment, je vous en livre une version qui me plait mais évidemment ça peu varier à l’infini.
Cette semaine: Couleur ! Voyage , petit matin, il fait encore nuit, le tgv s’arrête peu avant la gare de Laval, sur le viaduc.
Les voyages sont ponctués d’inattendus à saisir.
C’est quoi ? Pour une fois je fais appel à votre sagacité. Je veux tout : Analyse fonctionnelle, analyse du besoin, matériaux, tout, c’est exigeant un prof retraité. Un indice tout de même, qui aidera peut-être les autochtones, on peut le voir dans un rayon de 20 km autour de Rennes.
Brouillard intense sur les étangs de la minière (région Parisienne) .
J’aime le mystère que dégage les ambiances de brume.
« c’est l’incertitude qui nous charme, tout devient merveilleux dans la brume »
Oscar Wilde
« Le courage croît en osant, et la peur en hésitant. »
Citation de Publilius Syrus ; Sentences – Ier s. av. J.-C.
Trois photos cette semaine: La tour Eiffel a-t-elle… une âme ?
La météo était bien pessimiste, nous avons eu des matinées superbes, et même plus j’en ai profité pour promener mon appareil photo dans les champs de maïs.
On y fait des rencontres parfois normales, parfois étranges, tel ce tamanoir à bosse. Je vous invite à découvrir cela dans ce pdf en quatre pages.
Ma pensée de la semaine est extraite du roman de Hélène Grémillon « Le confident » :
<< ce ne sont pas les autres qui nous infligent les pires déceptions mais le choc entre la réalité et les emballements de notre imagination. >>
Etant entrain de le lire je n’ai pas d’avis définitif sur ce roman, par contre mon dernier lu est un vrai coup de cœur, il s’agit de « Une année chez les Français » de Fouad Laroui. Sans doute assez autobiographique cette histoire d’un petit Marocain du bled qui se retrouve interne au lycée Français de Casablanca parce que son instituteur lui a obtenu une bourse. Un martien chez les terriens. Un vrai bijou d’humour et de langue Française.
Cette semaine, une série sur Saint-Pierre de Montmartre en noir et blanc. Une vue de la ville qui fera plaisir à Thierry j’espère…
J’ai aussi envie de vous joindre une petite pensée, ou maxime, ou proverbe de temps en temps, glané au fil de mes lectures ou « rencontres ». Celle-ci je l’ai « rencontrée » sur le menu d’un salon de thé:
« Quand tu dégustes le thé tu oublies le bruit du monde »
Nous en avons ramassé pas mal qu’on a fait griller dans une vieille poêle en fonte. Danièle les préfère bouillies ce sera pour le prochain repas.
Je n’avais pas l’éclairage ni le bon point de vue aussi ai-je choisi une ancienne photo faite en Ardèche. Vous aurez sans doute deviné de quoi il s’agit et vous profiterez peut-être des vacances de Toussaint pour en faire autant… mais dépêchez vous c’est la fin et l’hiver arrive à ce que j’ai entendu.
« L’automne est là ma jolie blonde
Mais mon cœur en est au printemps »
Deux vers d’un poème de Joël Bosc, oui l’automne est là, mais ces jolies fleurs
grimpent encore vaillamment sur la treille nous donnant un petit éclat de soleil.
Dans cette grisaille de ciel Breton, elles ont encore le cœur au printemps.
Pour commencer cette nouvelle année universitaire j’ai choisis deux photos. La première n’est pas de moi, c’est ma sœur, Agnès, le photographe.
j’ai trouvé amusant le terme de « marchix » par Toutatis ! et puis ça me permet de vous faire un petit clin d’œil, et aussi cette photo est intéressante parce qu’on pourrait croire qu’il s’agit d’un montage, or il n’en n’est rien, pourtant on a l’impression que je n’ai pas de jambes et que je suis comme bien découpé/collé sous photoshop.
Comme quoi il est parfois difficile de démêler le vrai du faut. En fait la ville de Vitré a placardé d’immenses posters du Vitré ancien et je me tiens simplement devant l’un d’entre eux.
La deuxième photo a été prise lors de l’expo Buren au grand palais et est, pour moi, symboliquement une montée vers l’insolite, une ouverture vers la découverte, honni soit qui mal y pense !
